lundi 25 février 2013

Cuba sauvera le monde: La médecine cubaine a découvert le vaccin contre le cancer

Cuba sauvera le monde: La médecine cubaine a découvert le vaccin contre le cancer du poumonLa nouvelle fait déjà grand bruit dans le monde médical occidental. Les américains sont fous de rage. Les chercheurs cubains annoncent que le CIMAVAX EGF, un vaccin cubain contre le cancer du poumon a prouvé son efficacité.
Des millions de patients dans le monde vont pouvoir être sauvés. Selon la correspondante de CCN, la recherche cubaine accorde une priorité au combat contre le cancer. Le cancer du poumon est considéré comme l'un des cancers les plus graves, fréquents et mortels au monde. L'Organisation Mondiale de la Santé a fait savoir que cette maladie tue chaque année 5 millions de personnes, et que la tendance est à la hausse.
On estime qu'en 2030 8 millions de personnes mourront par an de cette maladie. À Cuba, 20 000 personnes meurent chaque année de cancer du poumon. Elle est la principale cause de mort dans 12 des 15 provinces cubaines. Des chercheurs du Centre d'Immunologie moléculaire de La Havane ont mis au point le vaccin thérapeutique Cimavax EGF, qui est le résultat de 25 ans de recherche sur les maladies associées au tabagisme.
Le docteur Gisela Gonzalez qui a dirigé l'équipe de chercheurs qui a créé le vaccin pense que grâce à ce médicament le cancer du poumon pourrait devenir une maladie chronique contrôlable, car le vaccin favorise la génération d'anticorps contre les protéines qui déclenchent la prolifération sans contrôle des cellules cancérigènes. Le vaccin est appliqué chez des patients souffrant de cancer du poumon très avancé (stade 3 et 4) qui n'ont pas de réponse positive à d'autres traitements comme la chimiothérapie et la radiothérapie. Il améliore de façon significative la qualité de la vie des patients en stade terminale.

dimanche 24 février 2013

Haïti -  Le Sénat vote la suspension des Permis Miniers en Haïti


Haïti - Économie : Le Sénat vote la suspension des Permis Miniers en Haïti
Rappelons qu’en décembre 2012, M. Ludner Remarais, Ing, Directeur Général du Bureau haïtien des Mines et de l'Énergie (BME) avait annoncé que le Gouvernement haïtien avait accordé 2 permis d’exploitation minière en Haïti [or et cuivre] à la société haïtienne « Société Minière du Nord-Est S.A » (SOMINE S.A) [société partenaire de Majescor Resources Inc. (Majescor) et sa filiale SIMACT Alliance Copper-Gold Inc. (SACG)]
Suite à cette annonce, le Sénat avait convoqué en janvier 2013, Jacques Rousseau, le Ministre des Travaux Public et l’ingénieur Ludner Remarais, Ing, Directeur général du bureau des mines, pour s’expliquer sur ces permis. Au terme de cette audition, les sénateurs ont estimé, que ces contrats ont été passés en dehors des normes légales et s’étaient entendus pour adopter une résolution, visant à demander au gouvernement de suspendre les contrats déjà signés.

Pourtant, Ludner Remarais semblait avoir été clair sur ce sujet en déclarant le mois dernier « Il n’y a pas de travaux. Il n’y a pas eu d’exploitations et il ne peut y avoir d’exploitation de mines métalliques pour le moment. Car, ça ne se fait pas comme les sénateurs le disent [...] L’exploitation d’un gisement ne peut pas se faire du jour au lendemain. Le permis est accordé simplement pour permettre l’ensemble des travaux et études préalables à la préparation de la mine [...] les allégations soulevées par des sénateurs, selon laquelle les exploitations minières sont en cours un peu partout dans le pays, sont fausses et trompent la population [...] quand on ne sait pas quelque chose, la sagesse veut qu’on demande des informations [...] » invitant les sénateurs a aller vérifier sur place avec des journalistes.

Il semble que malgré ces déclarations et l’invitations a vérifier sur place les faits allégués, les Sénateur soient restés sur leur position. Mercredi 20 février, 15 sénateurs sur 16 (le Président ne votant pas), ont voté une résolution demandant la cessation de toute démarche visant à l'extraction des ressources minières du pays sans consultation du Parlement.

Texte intégral de la résolution :

« Vu les articles 98.3, 109, 111, 128, 139, 215, 216 et 276 de la Constitution de 1987 amendée.
Considérant le génocide ayant accompagné le pillage de nos ressources minières au XVe siècle;
Considérant la liquidation orchestrée du patrimoine national durant la période de l'occupation américaine;

Considérant l'incapacité actuelle du pays à négocier sereinement ses ressources minières dans un contexte de déséquilibre politique, d'affaiblissement de l'Etat accentué par l'occupation militaire du territoire national par des forces multinationales;

Considérant le gaspillage de ressources déjà enregistré - dans des domaines non prioritaires - après le séisme du 12 janvier 2010, en raison de l'absence d'un consensus national face au défi de la reconstruction;

Considérant l'opacité autant que l'évaluation et les estimations réelles des ressources déjà identifiées quant à la valeur brute des minerais;

Compte tenu du traumatisme induit des expériences de l'État haïtien avec la « Reynolds Haitian Mines » à Miragoâne et la société canadienne SEDREN S.A. aux Gonaïves sur l'établissement de contrats ou d'accords non conformes aux intérêts supérieurs de la Nation;

Compte tenu du taux élevé de chômage (80%) ayant résulté de la crise économique très grave que traverse le pays;

Compte tenu des risques écologiques graves inhérents à ce genre d'activité et vu le niveau déjà alarmant de dégradation de notre environnement.

Témoin des difficultés auxquelles font face les autorités nationales pour juguler les crises simultanées ayant eu cours ces derniers temps dans le pays.

Conscient de son rôle de co-dépositaire de la souveraineté nationale et de ses obligations à défendre les intérêts supérieurs de la nation, le Sénat de la République estime et déclare le moment inapproprié pour entreprendre des transactions autorisant l'exploitation de nos ressources stratégiques.

Ainsi, le Sénat de la République adopte la présente résolution et demande expressément et solennellement à l'Exécutif de :

Article 1 : Surseoir immédiatement à l'exécution de permis d'exploitation déjà signés avec la Somine S. A. le « VCS Mining », ou toute autre entité.

Article 2 : Mettre en place une commission d'experts regroupant les cadres du MTPTC, de l'Université d'État d'Haïti, des Haïtiens vivant à l'étranger et du Parlement en vue d'analyser les différents contrats déjà signés.

Article 3 : Organiser un débat national sur les ressources minières du pays, leurs potentialités et la manière de les utiliser dans le cadre d'un plan consensuel de Refondation nationale.

Article 4 : La présente Résolution est transmise à l'Exécutif à telles fins que de droit.

Donnée au Sénat de la République, le 20 février 2013, An 210e de l'Indépendance. »


Suivant les signatures des Sénateurs Simon Dieuseul Desras (Président), Steven Irvenson Benoit (Premier secrétaire) et Joseph Joël John (deuxième secrétaire)
                 Conférence à Miami, sur les perspectives 2013
Demain lundi, Régine Godefroy, Ministre de la Communication et Réginald Delva, Secrétaire d’État à la Sécurité publique en compagnie du Consul Général d'Haïti à Miami, M. François Guillaume II, donneront une conférence à Miami, ils en profiteront pour faire part de leurs perspectives pour l’année 2013 en vue de mieux informer la diaspora des différentes actions concrètes de l’Administration Martelly-Lamothe.
                     Détournement de fonds, 63 personnes inculpées...
Le juge d’instruction Vinx Etienne a décidé d’envoyer devant le tribunal criminel, 63 personnes inculpées de détournement, dans le Nord-Ouest, de 10 millions de gourdes du Programme de Scolarisation Universelle Gratuite et Obligatoire (PSUGO). Sur les 63 personnes inculpées, 7 sont incarcérées et les autres sont en cavale. Alcidonis Henry, ancien Directeur départemental adjoint de l’Éducation Nationale du Nord-Ouest et principal inculpé, dans cette affaire, est sous le coup d’un mandat de recherche international.