Le département du Nord est l'un des dix départements d'Haïti. Sa superficie est de 2 106 km2 et Sa population serait de 970 495 habitants(recensement 2009). Le chef-lieu et grand pôle urbain est Cap-Haïtien, l'ancienne capitale de Saint-Domingue. Situé au sud de l'océan Atlantique, le Nord fait partie des plaines du nord, fief historique des planteurs blancs, des marrons, de l'armée noire de Toussaint Louverture et des rebelles anti-américains lors de l'occupation des années 1930.
jeudi 31 octobre 2013
Lancement des travaux du viaduc de Delmas
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Vidéo
Le président de l’Uruguay pose un ultimatum au gouvernement haïtien
Le président uruguayen a annoncé officiellement qu’il souhaitait rappeler ses troupes déployées en Haïti, si aucun effort visible de démocratisation n’est mis en œuvre dans le pays dans les 90 jours. Avec 940 casques bleus, l’Uruguay fait partie des pays présents dans la Mission de l’ONU pour la stabilisation en Haïti, la Minustah, créée en 2004. José Mujica n’a pas encore précisé les modalités de ce retrait, le président uruguayen veut faire pression sur les autorités politiques haïtiennes.
« Là-bas ça fait longtemps qu’on aurait dû convoquer des élections pour renouveler le Sénat. Un vieil exilé qui vivait à l’étranger et qui est très lié au passé dictatorial en Haïti semble exercer beaucoup d’influence. Une chose est d’essayer d’aider le peuple haïtien pour mettre en place une police qui s’occupe de la sécurité, mais ç’en est une autre de rester indéfiniment en Haïti avec un régime qui nous fait douter de sa volonté de poursuivre un objectif de renouveau démocratique », a déclaré le président uruguayen.
La presse uruguayenne réagit ce mercredi aux déclarations de José Mujica. « La clause démocratique », titre par exemple La Diaria qui explique que « l’Uruguay retirera ses troupes d’Haïti si ce pays ne réalise pas d’élections législatives ». Le quotidien rappelle que les élections législatives, sénatoriales partielles et municipales sont en retard depuis bientôt trois ans. « Pourtant le président Michel Martelly n’a toujours pas convoqué de scrutin ».
« Mujica donne 90 jours aux autorités haïtiennes », écrit de son côté El Pais. « Si d’ici 90 jours, le président n’a pas la conviction que la situation en Haïti peut changer, alors il retirera les troupes uruguayennes déployées dans ce pays », rapporte le quotidien. Toujours selon El Pais, José Mujica aurait expliqué lors d’un conseil des ministres que le Brésil réfléchissait de son côté également à un retrait de son contingent de la Minustah. « Si le Brésil s’en va, l’Uruguay fera la même chose » aurait déclaré le président Mujica à ses ministres.
La force onusienne en Haïti compte actuellement quelque 5 000 soldats venus de plusieurs pays, dont 940 Uruguayens. Et justement, ce contingent uruguayen est encore au grand complet alors que certains médias de Montevideo avaient annoncé que la marine de l’Uruguay aurait déjà quitté Haïti. Finalement il n’en est rien, rectifie l’agence haïtienne qui a appelé le commandant de cette troupe, le colonel Santos : « La marine est encore ici. Sa base est aux Cayes. Il n’y a pas encore de décision sur quand les militaires quitteront le pays », a-t-il expliqué. D’autre part, « la Minustah affirme ne pas avoir encore été informée de la volonté des autorités uruguayennes de retirer les troupes de leur pays de la force onusienne ».
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Diplomatie
mercredi 30 octobre 2013
Cyrus Sibert auteur présumé des attaques aux gaz contre les lycéens du Cap-Haïtien
Source:Le Matin
L’activiste politique Cyrus Sibert, réputé pour être proche du régime Tèt Kale serait l’auteur intellectuel de l’incident survenu au Cap-Haïtien lundi matin où des individus dont l’identité demeure inconnue ont lancé des gaz « lacrymogènes » dans deux lycées, faisant plusieurs blessés graves. Des déclarations signées Justin Métellus et Martin Pierre, respectivement le directeur départemental du nord du Ministère de l’éducation et le chargé de mission pour le Palais national dans la région.
Selon le commissaire de police de la
deuxième ville du pays, Vladimir Paraison, des élèves de l’un des lycées auraient pris part à ces attaques. L’officier de police dit détenir la
photo de l’un des suspects.
Le même phénomène de lutte inter Tet Kal s’est également produit à Petit Goave dans le département de L’Ouest ou des partisans déçus du régime ont pris les armes contre les autorités de la place à cause des conflits pour la séparation des privilèges et de l’argent sale donné par le régime.
La crise au Cap Haïtien a commencé avec des attaques verbales quotidiennes de Cyrus Sibert qui a utilisé sa radio et les réseaux sociaux pour vilipender et détruire dans une logique de \” Charactere assassination \” le directeur départemental du nord de l’éducation, le professeur Justin Metellus, qu’il voulait remplacer à tous prix.
Cyrus Sibert, un intouchable, n’est pas à
son premier coup fourré. Yvon Alteon ancien délégué départemental du
Nord qui a failli trouver la mort dans la région avait été l’objet des
attaques répétées de Cyrus Sibert qui se réclame pourtant du mouvement
Tet Kale. via Tout Haiti
samedi 19 octobre 2013
Déclaration de la CARICOM sur l’arrêt de la Cour Constitutionnelle de la RD sur la nationalité
[Source : GARR]
"La décision va à l’encontre des déclarations de la Commission Interaméricaine des Droits de l’homme (CIDH)"
Déclaration de la CARICOM sur
l’arrêt de la Cour Constitutionnelle de la République Dominicaine sur la nationalitéPhoto : Acento.com
La Communauté Caribéenne (CARICOM) est profondément préoccupée par la décision du 23 septembre 2013, de la Cour constitutionnelle de la République Dominicaine sur la nationalité qui modifie rétroactivement une législation qui a accordé la nationalité aux personnes nées en République Dominicaine au cours de la période 1929-2010.
A la suite de la décision, qui considère les migrants entrant en République Dominicaine depuis 1929 et leurs enfants nés dans le pays comme "en transit", un grand nombre de personnes qui font partie du tissu même de la société dominicaine pourraient être déchues de leur citoyenneté.
On estime que quelque 210.000 personnes nées en République Dominicaine d’origine haïtienne, légalement considérées comme Dominicaines et qui ont contribué, en tant que citoyens de la République Dominicaine, à la croissance et au développement de leur société, à l’économie et la politique, seraient touchées, rendues apatrides en violation des obligations internationales relatives aux droits de l’homme.
La CARICOM note avec regret que la décision va à l’encontre des déclarations de la Commission Interaméricaine des Droits de l’homme (CIDH), qui a appelé à plusieurs reprises la République Dominicaine à adopter des mesures visant à garantir le droit à la nationalité dans le pays et d’adapter ses lois migratoires et pratiques aux prescrits de la Convention américaine relative aux droits de l’homme.
La CARICOM est particulièrement préoccupée par les conséquences humanitaires de cet arrêt. Les implications qu’il représente pour des dizaines de milliers de personnes plongées dans un vide constitutionnel, juridique et administratif, sont une source de profonde détresse pour les personnes touchées et pour notre communauté, une inquiétude significative.
La CARICOM exhorte la République Dominicaine à adopter des mesures en vue de protéger les droits humains et les intérêts de ceux et celles rendus vulnérables par cet arrêt et ses graves effets.
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Dossier
mardi 15 octobre 2013
Les Présidents Dominicains D’Origine Haïtienne
Pedro Santana
L’antagonisme qui oppose la République Dominicaine à Haïti n’a jamais pu briser les liens d’ascendance qui se sont inscrits dans les annales de l’histoire de ces deux presqu’iles. Ils sont sous-estimés d’abord par les historiens dominicains qui prêtent souvent un serment d’allégeance à l’anti-haïtianisme, une vielle doctrine indépendantiste reconduite et nourrie par les gouvernements rancuniers de Pedro Santana, Ulysse Heureaux, Raphael Trujillo, Joaquin Balaguer et même par le gauchiste pollué Leonel Fernandez. Ces historiens de la partie de l’Est se veulent plutôt un nom dans la diabolisation de la présence haïtienne en territoire voisin, décrivant le journalier haïtien comme un sous-homme. Dans ce rang de stylos partiaux, on retrouve les Frank Moya Pons, Roberto Cassá, Bernardo Pichardo et Bernardo Vega, pour en citer un iota.
À l’opposé, certains historiens haïtiens, gonflés d’orgueils et peut-être par souci de grandeur ou par ignorance, se sont gardés d’écrire cette belle page d’histoire. Ces écrivains haïtiens retracent uniquement les accrochages transfrontaliers comme la Campagne de l’Est, le massacre odieux d’octobre 1937 et les litiges sur les clôtures mitoyennes des deux républiques. En effet, seule la face obscure de l’histoire de l’Ile soit connue. Ce sont les idéaux destructeurs qui ont survécu les ans. Alors que rien au monde ne peut venir à bout de cette vérité historique : quatre présidents
dominicains sont d’origine haïtienne.
Pedro Santana
Né à Hinche, le 29 juin 1801, d’une famille haïtienne de descendance espagnole. La révolution de 1804 a contraint ses parents à l’exil en République dominicaine et se sont installés dans le Cibao en 1805. Là-bas, ils continuent de s’adonner à l’élevage qu’ils commençaient déjà en Haïti car ils avaient perdu plusieurs troupeaux de bétail durant la période révolutionnaire. Pedro Santana n’oublie jamais cette perte et se voulant une vengeance. Sa langue maternelle, le créole, lui a placé à la tête du Bataillon-Sud de l’Armée dominicaine qu’il a rejointe sans tarder. Devenu par la suite le premier président constitutionnel de la jeune république en 1844, Santana a dirigé avec une main de fer et a combattu toute tentative haïtienne de réoccuper l’orient de l’Ile.
Ulysse Heureaux
Né à Puerto Plata, le 21 octobre 1845, d’un père haïtien, Dassas « Desse » Heureaux qui avait fui aussi la révolution haïtienne de 1804. Dassas était le fils d’une esclave noire et d’un planteur blanc. Josefa Lebert, la maman de Ulysse Heureaux, était de l’ile de Saint Thomas. Desse Heureaux n’avait pas pris soin du petit Ulysse (Lili). À cet effet, il a connu une enfance misérable et rurale. En 1863, quand l’anti-americain Gregorio Luperon a pris d’assaut la caserne de Puerto Plata afin de regagner la souveraineté dominicaine foulée par l’Oncle Sam, il était membre des enrôlés de rue et prenait une part active. Le 1er septembre 1882, il est devenu président. Lili était un feint créolophone. Il n’avait pas eu de traducteur lorsqu’il devait signer des accords militaires stratégiques avec le président Florvil Hyppolite, en 1891.
Raphael Leonidas Trujillo
Raphael Leonidas Trujillo
Trujillo était le fils légitime du dominicain Jose Trujillo Valdez et de l’haïtienne, Julia Molina Chevalier. Il a vu le jour, le 24 octobre 1891 à San Cristobal. Les chevaliers ont pris l’exil en territoire voisin suite aux turbulences opposant les libéraux aux nationaux qui ont secoué Haïti, après l’assassinat du président Sylvain Salnave en 1869. D’ailleurs, le général Victorin Chevalier, membre influent de cette famille, était Ministre de la Guerre et de la Marine du gouvernement de Salnave du 6 septembre 1869 au 6 novembre 1869. La mère de Trujillo lui avait expliqué les péripéties qu’avaient connues ses ancêtres en Haïti. En particulier, la nationalisation et la redistribution de leurs biens jugés mal acquis par le gouvernement de Lysius Salomon, en 1879. Ce qui avait provoqué une partie de la haine du dictateur contre les haïtiens, en particulier les noirs. Trujillo est devenu président en 1930. Il a massacré plus de 30 000 haïtiens en octobre 1937.
Joaquin Balaguer
Joaquin Balaguer est né d’un père porto Ricain, Joaquin Balaguer Lespier et d’une mère dominicaine, Carmen Cecilia Ricardo, le 1er septembre 1907, à Navarette, à deux pas de Santiago de los Caballeros. Sa grand’mère maternelle, Rosalia Heureaux, était la fille du président Ulysse Heureaux. Rosalia a vécu une bonne partie de sa vie loin des yeux, après l’assassinat de son père en 1899, à Moca. Joaquin Balaguer était président de la République Dominicaine de 1961 à 1996, sous des mandats intermittents. Gradué politique de l’École de Trujillo, il était l’antihaitien le plus connu avant Leonel Fernandez. Il était aussi le conseiller sanguinaire du massacre de 1937, étant sous-secrétaire d’État des Affaires Étrangères.
En d’autres verbes, Haïti qu’on méprise sans répit en territoire dominicain, a pourtant occupé la genèse de l’histoire de cette nation ibéro-africaine, à travers les gonades des aïeux. Même si seule la réputation de mauvais occupant reste, la loi de consanguinité prévaut. Les archives binationales ont bien avili Santana, Heureaux, Trujillo et Balaguer qui ont préféré se faire passer uniquement pour des descendants espagnols.
A.Jean-Rony Monestime
BS en Médecine Nucléaire
BA en Connaissances Générales
Correspondant de Haïti Progrès, N. Jersey
Porte-parole de PH (la Perspective Haïtienne)
Rédacteur en Chef du journal LEPORTE-PAROLE
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Dossier
Les Présidents Dominicains D’Origine Haïtienne
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ARCHIVES
mardi 8 octobre 2013
L’ÉTAT DOMINICAIN APPELÉ PAR-DEVANT LA COUR INTERAMÉRICAINE DES DROITS HUMAINS
Source : Groupe d’Appui aux Rapatriés et aux Réfugiés (GARR)
Ses positions jugées discriminatoires en matière d’immigration et de
nationalité sont à la base de plaintes pour discrimination de plusieurs
familles d’ascendance haïtienne contre l’État Dominicain devant la
Commission Interaméricaine des Droits Humains.
Washington, D.C.
et Santo Domingo, R.D. 3 octobre 2013. Les 8
et 9 octobre 2013, la Cour
Interaméricaine des Droits de l’Homme tiendra une audience publique
autour d’un cas opposant la République Dominicaine et un groupe de six
familles qui avaient été victimes de détention arbitraire et d’expulsion
collective du territoire dominicain par des agents de la migration
dominicaine.
Le cas en jugement est basé sur la discrimination
structurelle qui s’exerce à l’encontre de la population dominicaine
d’ascendance haïtienne et des immigrants haïtiens qui vivent depuis
plusieurs années dans ce pays.
Le Centre pour la Justice et le
Droit International (CEJIL), le Mouvement des Femmes Dominico-Haïtiennes
(MUDHA), le Groupe d’Appui aux Rapatriés et Réfugiés (GARR) et la
Clinique Des Droits Humains de l’École de Droit de l’Université Columbia
de New-York agiront comme représentants des victimes par-devant la Cour
interaméricaine à l’audience publique qui aura lieu dans la ville de
Mexico à la prochaine session extraordinaire de la Cour.
Les
expulsions signalées dans la présente affaire, ne sont pas des incidents
isolés. Ils font partie d’une pratique discriminatoire de l’État
dominicain qui utilise le profilage racial basé sur la prétendue
nationalité haïtienne des pour les arrêter et les détenir arbitrairement
avant de les expulser. Entre 1999 et 2000, chacune des familles
suivantes impliquées dans l’Affaire : Fils-b, Gélin, Jean, Medina
Ferreras, Sension, Alezy, et Charles Pérez, ont été victimes de cette
pratique de l’Etat dominicain.
Colette Lespinasse,
Coordonnatrice du GARR a signalé que « les victimes ont été arrêtées et
en moins de 24 heures, expulsées arbitrairement de la République
Dominicaine vers Haïti, sans avis préalable, ni audience, ni opportunité
de récupérer leurs biens ou de prendre contact avec leur famille, une
situation qui leur a occasionné des préjudices graves incluant des
pertes matérielles et une intense souffrance personnelle ».
Cristina Luis Francisca, Directrice Exécutive de MUDHA, a souligné que «
ces actes enfreignent la Convention Américaine des Droits de l’Homme
chaque fois que les expulsions on été opérées sans garantie d’un procès
équitable, sans l’adoption de mesures pour protéger l’intérêt supérieur
des enfants et en l’absence d’un recours judiciaire effectif dans le
droit interne qui leur permettrait de contester la décision des
autorités dominicaines de les expulser ou encore de questionner
l’illégalité de leur détention »
L’affaire renvoie également à
l’application restrictive de la Constitution Dominicaine, situation qui a
provoqué que, jusqu’à date, plusieurs victimes n’ont pas pu obtenir
leurs actes de naissance ni leurs documents personnels dominicains
d’identification, en dépit du fait d’avoir pris naissance dans ce pays.
En 2005, dans son verdict dans l’affaire Jean et Bosico versus
République Dominicaine, la Cour Interaméricaine avait indiqué comment
devrait être interprétée la norme dominicaine – en vigueur jusqu’en
2010- en ce qui a trait à l’acquisition de la nationalité par le jus
solis.
Cependant, il y a à peine quelques jours, le 23
septembre 2013, le Tribunal Constitutionnel a émis une sentence dans
laquelle il dispose que les personnes étrangères qui se trouvent en
situation irrégulière en République Dominicaine, doivent être
considérées comme “en transit” et en conformité avec la nouvelle
Constitution de 2010, comme des ” résidents irréguliers”, avec comme
conséquence l’impossibilité pour leurs enfants d’acquérir la nationalité
dominicaine.
Francisco Quintana, Directeur du Programme de
CEJIL pour la Région des Andes, de l’Amérique du Nord et la Caraïbe, a
souligné que « l’État dominicain, au lieu d’adopter des dispositions
pour éviter la répétition de ces actes discriminatoires, a mis en place
des mesures additionnelles pour renforcer la pratique de privation
arbitraire de la nationalité en considérant les personnes d’ascendance
haïtienne comme des personnes étrangères ».
Les organisations
représentant les victimes dans cette affaire intitulée « Cas Tide Mendez
& Autres contre la République Dominicaine », espèrent que le
verdict de la Cour Interaméricaine portera sur les mesures que l’État
dominicain doit adopter en matière législative et dans ses pratiques
administratives pour éviter que des faits similaires à ceux de la
présente affaire ne se répètent.
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