Le bureau du Coroner du Québec qui enquêtait sur les circonstances du décès du juge d'instruction Jean Serge Joseph, a révélé dans son rapport médical que le magistrat est mort d'une hémorragie intra-parenchymateuse.

Ainsi, le Coroner du Québec rejette la thèse d'empoisonnement avancée jusque-là par des proches du défunt ainsi que par un sénateur de la République.

Le corps du Juge Jean Serge Joseph, on se le rappelle, a été rapatrié, en juillet dernier, au Québec sur demande de sa famille, pour besoin d'autopsie.

La famille du magistrat instructeur avait saisi le Coroner du Québec, le dossier a été identifié au No. A-321992.

Le cas a été présenté comme suit : un québécois décédé à l'étranger, avec rapport médical concluant un ACV. Les membres de la famille ont déclaré la mort suspecte, d'où, le Coroner du Québec a du enclencher une enquête.

L'autopsie a révélé la même cause décrite du constat de décès, d'après une entrevue réalisée avec le médecin coroner responsable, Jean Brochu qui affirme n'avoir émis d'autres versions.

Des examens toxicologiques s'en suivront parallèlement mais, avec mince possibilité de conclusion rigoureuse, car le corps avait déjà été embaumé en Haïti. Le rapport définitif ne sera pas réalisé avant l'automne prochain.

Rappelons que le juge Jean Serge Joseph est décédé, le 13 juillet dernier, des suites d'une hémorragie intracérébrale selon cet organisme international.