JEAN DOMINIQUE "MORT DE
SA BELLE MORT"
QUELLE EST LE NOUVEAU DISCOURS DES
JOURNALISTES APRÈS 8 MAI 2013 ????
« L'affaire de l'assassinat, il y
a 13 ans, du journaliste Jean Léopold Dominique est relancée. Ce, pour
persécuter politiquement les anciens présidents Jean-Bertrand Aristide et René
Préval » a fait savoir des partisans, des parlementaires Pro-Aristide, et
le directeur exécutif du RNDDH. Pierre
Espérance, qui soutient que nul n'est au-dessus de la loi, estime que la
justice ne doit pas être utilisée à des fins politiques. Les langues se délient
dans ce dossier.
Les lavalassiens ne manquent
pas de célébrer leur déferlement dans le pays après avoir envahi les rues de la
capitale et dans certaines villes de province en soutien à leur leader
charismatique. Un exemple démocratique qui arrête la structure démocratique, et
l’État de droit est encore giflé violemment. Où sont toutes les déclarations
explosives faites sur la mort du feu directeur de la Radio Haïti inter. Ou sont les poules mouillées journalistes
après le show musclé et inconditionnel des Lavalassiens, on dirait que les
Lavalassiens non seulement ont enterré leurs manies de beau parleur, il
semblerait que leurs plumes sont aussi brisées. J’ entends un par un quelques
forçats qui présentent leurs émissions, car ils doivent commenter, même si c’est de manière boiteuse, on dirait
qu’ils aient entre les mains une pelle pour
lancer les restes de terre
que les Lavalassiens leurs ont
laissées et dire un adieu pour toujours
à Jean Léopold Dominique au-travers d’ une tombe scellée par la peur, ou bien
par envie de laisser les morts ensevelir les morts, même les grandes gueules de
la presse sont fermés pour toujours sur cette affaire, les hommes comme Daly
Valet, Valérie Numa, Nancy Roc pour ne citer que cela.... La seule victime de
cette affaire c’est le gouvernement Martelly Lamothe taxé de démagogue Politique.
Le proverbe créole dit vrai:" Dan pouri se sou banane mi li gen fòs."
Considérons que l'interpellation de ces démons est un coup de politique de
Martelly et son Premier ministre, je crois que la presse haïtienne devrait en
profiter de l'occasion opportune non pour soutenir le pouvoir mais pour avoir
une bonne lumière sur le véritable assassin de Jean Léopold Dominique. Qui sait
ce pourrait être l'un de ses hommes dont les mains sont imbibés du sang rouge
de nos confrères depuis plus de vingt cinq ans. Les critiques à savoir démagogie Politique du pouvoir en place.
Mais posons la question,
est-ce vrai que la convocation c’est
pour persécuter politiquement les anciens présidents Jean-Bertrand Aristide et
René Préval? Les deux (2) agneaux que sont nos anciens présidents sont des victimes des accusations de l’assassinat sauvage de beaucoup d'hommes de
valeurs comme Brignol LINDOR assassiné le 3 Décembre 2001 un an après Jean
Léopold Dominique, le Célèbre Jacques Roche tombé 11 Juillet 2005, respectivement
sous la gouvernance de ces deux (2) éminents agneaux de présidents .
Faisons un recul pour mieux
sonder les fait, c’était le mercredi 3 avril 2013, à l’occasion du 13ème
anniversaire de l’assassinat du journaliste militant Jean Léopold Dominique et du
gardien de la station, Jean Claude Louissaint, abattus sur la cour de la
station de Radio Haïti Inter, le Ministère de la Communication, salue l’homme
et le commentateur politique haïtien
qu’a été Jean Dominique, qui dans ses différentes interventions, a toujours
combattu la corruption, la négligence envers les paysans et les injustices
contre le peuple.
Le Président Martelly a déclaré en la circonstance qu’il est vital
pour l’établissement de l’État de droit en Haïti, conformément aux vœux du Gouvernement haïtien, dans le respect de
l'indépendance des trois pouvoirs, veillera à ce que l’enquête en cours se
termine par l’identification de tous les auteurs matériels et intellectuels de
ce crime pour le triomphe de l’État de droit et de la bonne santé de la
démocratie haïtienne et renouvelle son engagement et sa détermination à
accompagner la Presse haïtienne, dans le cadre de la professionnalisation de ce
métier,
Par ailleurs, la Plate-forme
des Organisations Haïtiennes des Droits Humains (POHDH), renouvelle en ce jour
de commémoration, sa détermination pour exiger justice pour Jean Dominique et
Jean-Claude Louissaint. La POHDH encourage la population haïtienne à demander
des explications claires sur l’état d’avancement de cette enquête.
À Petit-Goâve ce même jour, le
Cercle des Journalistes de Petit-Goâve (CJP), dirigé par le Journaliste Me
Emmanuel Louicéus a adopté une déclaration pour que « plus jamais il n’y ait un
autre 3 avril 2000 » ; pour qu'il n'y ait plus jamais de « l’enquête se
poursuit » ; plus jamais « d'assassinat d'un autre journaliste haïtien pour
quel que soit le motif » et que plus jamais « un individu ou un secteur se
serve de la cause des journalistes victimes pour régler ou défendre les
intérêts de son clan ». Le CJP rappelle aux autorités judiciaires du pays, dans
sa déclaration « que le meilleur moyen de décourager les malfaiteurs, les
tueurs est d'appliquer la loi dans toute rigueur contre les assassins des
journalistes » et demande à la corporation des journalistes d’Haïti, « de faire
une chaine de solidarité en vue de défendre les droits de tous leurs collègues
sans distinction ». Guyto Mathieu (Correspondant Petit-Goâve).
RENE PREVAL LUI-MEME A INITIE LE DOSSIER JEAN
DOMINIQUE
Donc encore un recul un petit
peu plus loin, le 07 Mars 2013 l’ancien
Président René Préval a été convoqué et
répond aux questions du juge instructeur.. L'ancien président René
Préval après l'audition «L’instruction est secrète »…dixit l’ancien Président
haïtien René Préval à sa sortie du Cabinet d’instruction où il a été auditionné pendant plusieurs heures sur le dossier de Jean
Léopold Dominique, PDG de radio Haïti Inter abattu le 3 Avril 2000 sur la cour
même de la station. Jean Claude Louissant, gardien de la radio a lui aussi été
tué ce jour là. René Préval qui était
accompagné de son épouse n’a voulu faire aucune déclaration dans la presse sur
sa convocation par le juge Ivikel Dabrezil. Sur insistance des journalistes
l’ancien Président eut à dire uniquement que «l’instruction est secrète ».
Selon l’un des avocats de René
Préval Claudy Gassant, son client a été convoqué par le juge instructeur à
titre de témoin. L’ancien sénateur Joseph Lambert, aujourd’hui conseiller du
Président Michel Martelly était présent au Tribunal en vue, dit-il, d’apporter
son soutien à l’ex Président René Préval. L’ancien homme fort d’INITE a rejeté
toutes les allégations selon lesquelles il y aurait une main politique dans la
convocation de René Préval. « C’est René Préval lui-même qui a initié le
dossier Jean Dominique et pourquoi il ne pourrait pas répondre aux questions du
juge instructeur» a fait remarquer Joseph Lambert.
JEAN BERTRAND ARISTIDE FINIT AVEC LE DOSSIER
DE JEAN LÉOPOLD DOMINIQUE UNE FOIS POUR
TOUTE
Et le mercredi 8 mai,
l’ex-président Jean Bertrand Aristide, accompagné de ses avocats et des cadres
de son parti Fanmi Lavalas, a été à la cour d’appel de Port-au-Prince pour être
entendu par le juge instructeur Ivickel Dabresil sur le double meurtre
crapuleux du fameux journaliste Jean Léopold Dominique et son gardien Jean
Claude Louissaint.
Le sénateur Francky Exius qui
était de ceux ayant accompagné l’ex-président Aristide à la cour d’appel, a
déclaré sur Radio Caraïbes FM que depuis mardi soir, une centaine de partisans
et sympathisants lavalas organisaient une veillée sur une petite place située
en face de la maison d’Aristide. Et, au moment de se rendre au tribunal,
c’était avec beaucoup de difficulté que la voiture transportant l’ex-président
et sa suite avait pu rouler tellement la foule lavalassienne, en sus d’être
nombreuse, était aussi compacte, tandis qu’on se bousculait pour voir le leader
lavalassien.
Après l’audition qui durait à
peu près deux (2) heures de temps et demi, l’un des avocats de l’ex-président
se disait satisfait car l’audition a été courtoise et détendu.
La mort de Jean Dominique est
rentré dans le tiroir de l'oubli, mort une nouvelle fois par les journalistes
peureux et craintifs parmi lesquels se trouve même le Journaliste Me Emmanuel
Louicéus. Ils n'osent pas défendre la mort de Jean Dominique à nouveau de
peur, de ne pas se trouver eux-mêmes à la place de Jean Léopold Dominique, car
Jean Bertrand Arisride est un mangeur de la liberté de la presse durant son
deuxième mandat de 2001 jusqu'à sa bienfaisante odyssée de 29 Février 2004, une
date qui n'arrive que tous les quatre (ans). La demolition des stations de
radios de la capitale au site de Boutilier, la démolition répétée de la radio
Maxima à Cap-Haïtien, la radio Hispagnola internationale à Trou-du-Nord,
l'agression physique de plusieurs confrères Journalistes Pierre Elisemme, Jean
Rood Paul..... Cela fera bien le sujet d'un autre article. Est-ce que Jean
Dominique finira-t-il par trouver justice un jour, je suis trop perplexe pour
répondre à une telle interrogation je vous renvoie la question avec l'idée que
vous en aurez une plus bonne réponse que moi cher lecteur ou lectrice.
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